WELCOME TO THE NHK (NHK ni Yôkoso!)
2006Réalisateur: Takimoto Tatsuhiko
Studio: Gonzo (donc forcément c'est bien ^^)
Genre: Drame/comédie
Durée: 24 épisodes de 25 min
L'histoire:Tatsuhiro Satô est ce qu'on appelle un "hikikomori", c'est-à-dire un de ces jeunes japonais qui s'enferment chez eux sans jamais sortir, préférant l'isolement total à la vie en société.
Voilà donc trois ans que Satô n'est pas sorti de chez lui. Pendant ce temps, il a réfléchi à tous ses échecs et à ses malheurs. Il en est arrivé à la conclusion suivante: tout ça n'est que le résultat d'un complot mené par la chaîne de TV nationale, la NHK (Nihon Hôsô Kyôkai que Satô transforme en Nihon Hikikomori Kyôkai), dont le but serait de générer plein de hikikomori dans la société japonaise...
Mais Satô veut en finir avec cette conspiration et décide de sortir de sa bulle: il veut trouver un travail. C'est alors qu'il rencontre Misaki, une jeune fille qui veut l'enrôler au sein de son mystérieux "projet"... (source: Animeka Network)------------------------------------------
3 mots pour résumer cet anime (bien que 3 mots ne suffisent largement pas normalement): juste, magnifique, bouleversant.
Studio Gonzo oblige, on passera rapidement sur la qualité de la réalisation, qui bien que parfois assez épurée, est toujours très agréable à l'oeil. Mais la forme de NHK ni Yôkoso ne fait que préparer au véritable choc, ce dont traite l'anime, et la manière dont il le fait.
L'anime est très habile, très intelligent et parvient avec grand succès à passer du rire au larmes. Le côté un peu looser de Satou et certaines situations le mettant en scène avec son ami Yamazaki sont très drôle. Puis viennent des passages beaucoup moins amusant, dressant le portrait de personnes déséspérées, victimes d'elles-même ou d'une société qui les ignorent. Le réalisateur traite des hikikomoris, mais aussi des otakus, du suicide, du travail, de la famille. Le tout sans éxcès, toujours avec beaucoup de simplicité et de justesse. C'est même tellement bien fait, qu'on a parfois presque l'impression de se reconnaitre une fois ou l'autre à travers les personnages.
L'autre point passionnant de l'anime est cette fille, Misaki, qui prétend connaitre le moyen de guérir un hikikomori, et va convaincre Satou de suivre des thérapies afin de ce sortir de tout ça. Adorable, mystérieuse, et voulant curieusement se rapprocher de Satou au fil de l'aventure. Cette relation insolite qui va se construire ne fait qu'amplifier le trait dramatique de l'histoire, Satou étant assez fuyant, et Misaki ne révélant presque rien d'elle.
Le spéctateur, lui, dévore chaque épisode à une vitesse folle, et peut assister à une fin magnifique. Loin du cliché habituel et à l'image du début de NHK, la fin est surprenante, vraie, les personnages n'ont pas forcément trouvés le bonheur, mais ils auront trouvés l'éspoir, et c'est tout ce qui compte.
Bref, fucking masterpiece.Notre cher Héros, bien loin des caractéristiques du héros justement, ce qui d'un côté le rend d'autant plus attachant.
Son camarade Yamazaki, otaku, amateur de cosplay, de galge (simulation de drague), et fan ultime d'un personnage d'anime: Pururin!
Misaki, craquante, on aimerai tous que notre source d'éspoir soit symbolisée par une personne comme-ça.
une des séances de thérapie, durant lesquelles Misaki, à l'aide d'un carnet dit secret tente de ramener Satou sur les rails.
Satou, dans ses mauvaises périodes.